La rive droite : avant la Révolution, ce territoire dépendait de la grande baronnie de Castelnau-Peyralès. Cette section formait « la montagne », assez isolée, dont les habitants n’allaient à Castelnau que pour plaider. En effet, ils ne participaient pas aux assemblées de la Communauté.
A la Révolution, cette baronnie devint l’immense commune de Castelnau. Il y eut alors de la grogne chez les gens de la Montagne obligés à des déplacements impossibles pour les actes d’Etat-civil.
En 1837, cette commune fut disloquée et scindée en 3 : Pradinas, Sauveterre et Castanet. Pour La Montagne, qui faisait partie de la commune de Castanet, l’isolement demeurait et la grogne reprit. En 1878 enfin, une solution intervint : Boussac se détachait de Gramond et formait une commune avec la Montagne. L’union triomphait et la commune actuelle était née.
C’est en 1869 que les habitants de la paroisse de Boussac demandent l’érection de la commune.
Une rivalité ancestrale opposait Gramond et Boussac, premières difficultés.
En 1870, Louis MAUREL de Membre est nommé Président de la Commission d’Enquête ; il sera la cheville ouvrière de cette érection.
La Maire de Castanet, défavorable au projet subtilise le dossier ; la guerre de 1870 en retardant l’instruction du dossier vient en aide à Gramond et Castanet.
Le député ROQUES relance le projet. Une nouvelle pétition de Gramond semble l’enterrer. Le Préfet profite des rivalités pour atermoyer.
En 1877, Louis MAUREL, toujours tenace et vigilant s’aperçoit que le dossier a été égaré à la Préfecture…
Boussac renouvelle sa demande en août ; en décembre le dossier est enfin à Paris. Nouvelles inquiétudes mais Roques accélère la machine administrative.